25 Avril 2017
La bande-annonce, vue par hasard, ne me disait trop rien. Mais le trio d’acteurs en tête d’affiche était plus qu’alléchant. J’ai bien fait de me pousser un peu. J’ai adoré. Voilà un premier film réalisé de façon on ne peut plus classique, voir académique. Mais quand c’est tellement bien fait, comme ici, ce n'est que du bonheur. Un bon vieux film à la française où tout est là. Une mise en scène discrète mais élégante et solide, un scénario parfaitement écrit, des personnages attachants bien dessinés, une direction d’acteur impeccable. Sans compter une très belle direction artistique, avec notamment les superbes images de Tom Stern, directeur de la photo (entre autres) de Clint Eastwood. Tous les acteurs sont formidables. Romain Duris trouve là l’un de ses meilleurs rôles (avec De battre mon coeur c’est arrêté), Céline Sallette de nouveau parfaite (toujours à l’affiche du formidable Corporate), Grégory Gadebois toujours imposant et impressionnant. Sans oublier Julie-Marie Parmentier, Maryvonne Schiltz et Wabinlé Nabié, très solides seconds rôles.
Cessez-le-feu est donc un très beau film sur l’après-guerre, le traumatisme des combattants, la culpabilité des soldats et celle des familles, tout autant qu’un très beau film d’amour. C'est fort, puissant, émouvant, poignant, bouleversant. C’est donc une très belle surprise, classique certes, mais magnifique.